MÉLANIE QUI? MÉLANIE JOLY
MÉLANIE QUI? MÉLANIE JOLY
Publié dans La Presse, le 1er juin 2013 :
Au cours des dernières années, j’ai à maintes reprises donné mon opinion sur les problèmes de Montréal ainsi que sur Gérald Tremblay, qui était alors maire, ou sur ceux et celles qui voulaient le remplacer. Je n’ai jamais hésité à affirmer que Montréal, dans sa forme actuelle, était devenue une ville ingouvernable, une ville qui avait besoin d’un nouveau Jean Drapeau moderne pour la relancer et la sortir du bourbier dans lequel elle se trouve.
Dans ce contexte, et comme beaucoup de citoyens, vous vous êtes peut-être demandé qui est Mélanie Joly, qui songerait à se présenter à la mairie de Montréal. Serait-elle la personne idéale pour remplir cette tâche exigeante, celle qui pourrait empêcher Denis Coderre de se faire élire par défaut? Celle qui permettrait une véritable bataille électorale comme on les aime? Voyons voir.
Il y a un peu moins de deux ans, j’étais à la recherche d’une firme de relations publiques pour s’occuper d’un dossier personnel. À la recommandation d’un bon ami, Luc Beauregard, j’ai contacté Mélanie Joly, associée directrice du bureau de Montréal de Cohn & Wolfe, et lui ai confié le mandat. Même si, quelques mois plus tard, j’ai mis fin à cette relation d’affaires sur un désaccord quant à l’exécution du mandat, rien n’empêche qu’au bout du compte, ces quelques mois m’ont permis de découvrir une femme de tête qui ne plie pas facilement et qui sait où elle s’en va. Elle met la barre haute, mais elle a appris à bien sauter quand l’occasion se présente.
Mélanie possède une maîtrise en droit européen et comparé de l’Université Oxford et un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal. Avant de faire le grand saut vers les communications, Mélanie a pratiqué plusieurs années en litige civil et commercial au sein de cabinets d’avocats nationaux. Passionnée par les débats publics, elle est cofondatrice du groupe de réflexion politique Génération d’idées et l’une des leaders de Sortie 13, un espace de dialogue sur les grands enjeux du Québec.
Très impliquée au niveau philanthropique, Mélanie siège à de nombreux conseils d’administration, dont celui du Musée d’art contemporain de Montréal, avec mon ami Dragon Alexandre Taillefer, qui en est le président. Elle a été le premier récipiendaire québécois du prix Arnold-Edinborough, prix remis par Business for the Arts à une personnalité du monde des affaires de moins de 40 ans, s’étant démarquée par son implication au sein du milieu culturel canadien.
Mélanie est ambitieuse et prend les moyens pour atteindre ses objectifs. Sa candidature à la mairie de Montréal apporterait un vent de fraîcheur. Elle a le caractère pour devenir la Régis Labeaume de Montréal, sachant qu’on ne lui marcherait pas facilement sur les pieds.
Son mandat de trois ans comme associée directrice de Cohn & Wolfe à Montréal vient de prendre fin et tous s’entendent pour dire qu’elle y a accompli un travail remarquable. Il n’y a aucun doute dans mon esprit qu’une candidature comme celle de Mélanie Joly changerait la donne à la mairie de Montréal, tout en étant une plateforme de lancement pour ses ambitions politiques. Pour moi, le fait que Mélanie n’ait jamais trempé dans le passé trouble de Montréal est un atout indéniable.
Quoique je ne prenne pas position pour un candidat en particulier à la mairie de Montréal, je verrais d’un bon oeil la candidature de Mélanie, tout comme j’ai souligné celle de Denis Coderre il y a quelques mois. Les gens de Montréal ne poseraient plus la question «Mélanie qui?». C’est Mélanie Joly. Maire de Montréal? Aux citoyens de décider!
Mais au moins, sa candidature mettrait du piquant, de la jeunesse, du respect et de la féminité dans une campagne qui s’en va dans toutes les directions.